Bebop-net

Ce blog n'est plus maintenu. J'ai décidé de créer un nouveau site web et je vous invite à le visiter à l'adresse http://regagnon.com.


Archive pour juin, 2005

Google Earth

Enfin ça y est. Google a repris Keyhole en main et nous a sorti un logiciel très sympa pour contempler la terre depuis le ciel : Google Earth. Petit tour d’horizon de ce logiciel et de la terre.

Google Earth

Il y a quelque temps maintenant Google a racheté Keyhole, et a ainsi pu nous sortir Google Maps (très populaire ces derniers temps) et Google Earth.
Keyhole avant d’exister sous le nom de Google Earth était malheureusement payant. J’avais quand même pu voir ce qu’il donnait grâce à une période d’essai. J’avais été bluffé par la qualité des images (rien à voir avec World Wind, qui n’existait d’ailleurs même pas, si je me souviens bien, lorsque j’avais essayé Keyhole). J’avais été bien dégouté à la fin de la période d’essai de ne plus pouvoir faire mumuse en me baladant au dessus de Tokyo pour reconnaître certains quartiers… Je me voyais pas du tout payer pour un service que je n’utiliserai que très occasionnellement.
J’ai donc été bien content de voir que Google avait décidé en passant à la version 3 de ce logiciel de le rendre gratuit. Il reste quand même payant pour des utilisations professionnels. Le logiciel de Google n’ai pas énormement bridé. Les fonctionnalités que l’on ne trouve pas dans la version gratuite n’ont vraiment aucune utilité pour quelqu’un qui veut juste faire mumuse en voyant les merveilles de la terre et sa petite maison.

Le point fort de Google Earth, et qui malheureusement ne va pas nous servir à nous francophones, c’est qu’il peut être utilisé comme annuaire sur les Etats Unis. Pour nous, aucune utilité de savoir où on peut trouver un magasin pour louer des films… On peut toujours se consoler en regardant les grandes villes américaines avec des batiments en 3D.

Manhattan par Google Earth
La pointe de Manhattan avec les batiment en 3D sous Google Earth. Plutôt Impressionant non?

Pour avoir les batiments en 3D, pensez à cocher Buildings à gauche de la partie qui sert à se diriger (où vous pouvez incliner la camera, pivoter, zoomer, et vous déplacez). Je vous conseille aussi de cocher Terrain, ce qui donnera du relief au terrain selon son altitude. Très apréciable lorsque vous observez des zones montagneuses.

Fuji Yama par Google Earth
Le Fuji yama et ses environs ont tout de suite meilleur allure avec du relief.

Shibuya par Google Earth
La sortie de la gare de Shibuya (Tokyo, Japon)

Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer la sortie de la gare de Shibuya, connu par tous. Mais si il s’agit du fameux croisement avec trois écrans géants que l’on aime bien nous montrer à la télé dès que l’on nous parle de Tokyo et visible dans une scène de Lost in Translation ;) . Le zoom est quand même épatant, on distingue très bien les véhicules et on devine facilement les gens.

Vous pouvez aussi vous amusez avec Google Earth en faisant un petit tour rapide de différents lieux de la Terre. Comme exemple, sélectionnez Sightseeing dans Places et cochez le. Appuyez ensuite sur le bouton lecture en bas de Places. La première fois, votre petit tour d’horizon ne sera sûrement pas génial, car aucune information n’aura été téléchargée mais une fois que ce sera bon, cela peut se révéler très sympa. Surtout lorsque l’on sait que vous pouvez vous amusez à faire vos petits tours sur mesure.
Pour cela cliquez sur la punaise se trouvant dans la partie basse, vous creez des dossiers (pour regrouper vos tours par thème par exemple), et surtout des Placemarks, qui indiqueront la position où il faut aller. Je vous conseille de faire mumuse avec les options avancés (aussi bien des dossiers que des placemarks). Parce que un ça aide à comprendre comment ça marche et deux vous aurez à la fin quelque chose correspondant plus à vos attentes.
Toujours avec la punaise, vous pouvez rajouter une image sur la surface du globe avec Image Overlay. Je ne vois pas trop l’utilité pour nous qui ne bossons pas dans le batiment. A part peut être pour superposer une carte sur un pays. En jouant sur la transparence de l’image dans les options avancées. Cela peut être un bon moyen de se repérer plus facilement.
Autre outil qui peut se révéler utile, dans Tools > Measure, vous pouvez, soit mesurer une distance, ou bien un chemin, en cliquant sur l’onglet Path.

Et puis lorsque vous aurez bien fait jouer en plaçant des repères un peu partout, vous pourrez les envoyer à vos amis en utilisant l’icone courrier en bas à droite (après les avoir sélectionner dans Places). Vous pouvez choisir si vous voulez l’envoyer avec votre compte Gmail ou bien avec votre logiciel de messagerie. Si vous choisissez le comtpe Gmail, Google Earth ne vous ouvrira pas votre navigateur, tout se fera dans le logiciel (c’est appréciable :) ).

Bref Voila un très très bon logiciel, sur lequel je ne suis pas prêt de m’ennuyer. :)

Myst 4 Revelation

J’ai fini il y a deux jours Myst 4. Bon je suis un peu en retard, mais tant que le prochain épisode n’est pas sorti je reste encore dans les temps. Ça fait un bon bout de temps que je joue à Myst. Je les ai tous fait, même la version refaite en 3D du premier. Faut dire avec mon père qui ne joue quasiment qu’à des jeux d’aventures, qui est sa catégorie de prédilection dans les jeux vidéo, je n’avais pas trop d’effort à faire pour me les procurer et obtenir de l’aide si j’étais bloqué. :)

Je les faisais en même temps que mon père. On a commençé avec Riven. Oui… C’est pas forcément très logique de commençer avec le deuxième épisode. Mais il venait de sortir, et on avait laissé passé le premier. Première approche du monde de Myst…
Le monde de Myst ne s’explique pas. Il se vit. Il suffit de de vous retrouver dans une discussion de deux joueurs de Myst pour vite vous en rendre compte. Vous serez très vite largué (un peu comme pour un MMORPG).
Donc je disais que l’on avait commençé avec Riven. Fini, on s’est très vite tourné vers Myst. Pour mieux comprendre l’histoire. Après nous avons suivi les épisodes… Myst 3, Uru (que nous n’avons pas terminé…) et Myst 4 que j’ai été le seul à terminer pour le moment.

L’univers de Myst fait très rapidement rêver. Dans cet univers, Les livres ont une grande importance, car ils sont le point de départ vers d’autres mondes, les ages. L’écrivain du livre crée un lien vers l’age grâce à son livre. Il suffit ensuite d’ouvrir le livre et de poser sa main sur une page pour se retrouver propulser dans cet age.
Très vite résumé, le joueur va tisser un lien au fil des épisodes avec Atrus, un écrivain, qui donc crée ces liens vers les ages. Et bien plus que simplement tisser un lien avec Atrus, c’est avec tout sa famille. Car on va se retrouver à proteger les ages et démeler ses problèmes familiaux, en faisant marcher notre tête, en plenchant sur des énigmes laissé sur la plupart des ages.
La série Myst fait partie des jeux vidéo les plus populaires. Le premier Myst est resté très longtemps la meilleurs vente au monde en jeux vidéo jusqu’à ce que les Sims débarquent. Ceci s’expliquent par : les décors somptueux qui vous transportent en quelques instants vers un monde que vous n’aurez jamais imaginé ; les acteurs car les personnages de Myst sont filmés, on s’attache donc très rapidement aux personnages et surtout a Atrus toujours le même depuis tant d’épisodes :) (a noter que celui qui joue Atrus est le monsieur qui nous a pondu tout cet univers) ; et le fait que l’on retrace une histoire, l’histoire de l’age par les énigmes, et l’histoire de la personne qui l’a découvert avant nous en lisant les journaux laissés.

Personnellement, je considère que l’apogée de Myst a sûrement été atteint par Riven. Mais tous les épisodes sont très bon. Certains sont juste un peu moins bien que d’autres. Je ne m’étendrais pas avec ce billet sur Uru considéré par certains comme le mouton noir de la série (ce qui n’est pas forcément mon avis). Je vais essayé de me concentrer sur Myst 4 comme le laissait supposer mon titre. :)
Je suis assez partagé sur cet épisode, il n’est pas mauvais mais il m’a déçu. Techniquement, il est irréprochable rien que pour ça c’était un bonheur. Mais à certains moments, il n’était plus vraiment dans l’esprit de la série. Difficile à expliquer, mais ils ont du vouloir trop en faire. Et ils se sont un peu dispersé. Je dis pas qu’il n’est pas du tout dans l’esprit. Mais que certains choix qu’ils ont fait ne correspond a rien de ce que l’on pouvait attendre avec les épisodes précédents. Les joueurs de Myst savaient toujours à quoi s’attendre. Ce qui ne leurs empechaient pas de temps en temps d’être quand même surpris.
Et puis certaines énigmes m’ont déçues. En particulier une, digne d’un jeu flash simple et bête qui occupe 5min maximum… Quand à une autre, elle était bien trop tordue, elle a réussi à dégouté mon père alors qu’il n’avait eu aucun réel probème avec Riven, considéré comme étant l’épisode le plus dur… (pour la passer, je me suis bien aidé d’une solution trouvée sur Internet)

Je pense vraiment que l’équipe de développement a voulu trop en faire. Côté technique, c’était une bonne chose. Pour les énigmes et certaines parties de l’histoire ce n’étaient pas ça…
Mais pour les fans, c’est quand même un épisode à faire car il fait avancer l’histoire (en particulier avec Sirrus et Achenar, les fils de Atrus). Cependant j’espère que pour Myst 5 qui est annoncé comme étant le dernier épisode (mais bon, le 4 aussi avait été annoncé comme étant le dernier…) ; qu’ils sauront gardé le moteur, les acteurs mais qu’ils travailleront plus en profondeur son histoire, et qu’ils garderont le principe des énigmes de Myst, qui tourne 90% du temps autours de systèmes mécaniques.

Plus en sécurité

J’ai enfin laché Norton Internet Security. Oui, je me trainais cette passoire. Non je n’en étais pas fier, et d’ailleurs j’en ai encore un peu honte. Ça faisait longtemps que je m’étais dis que je devais quand même faire quelque chose, et installer un autre antivirus et firewall.
Tout compte fait la meilleur motivation, c’est la menace.

Ça faisait quelque temps que j’avais dit à mon père de vérifier si son PC n’avait pas de virus. Je trouvais qu’il avait des comportements byzarres (le PC pas mon père). Et hier je me pose sur son PC, sur sa session, et j’appelle le gestionnaire de taches…

Le Gestionnaire de taches a été désactivé par l’administrateur.

– Euuuh tu n’es plus administrateur?
– Si pourquoi?
РTu as d̩sactiv̩ le gestionnaire de taches?
– Quoi?
ok… Bon bah un scan sur le site de Secuser et un trojan de trouvé plus tard, je télécharge Avast, et lui fait faire un scan. J’explique ensuite rapidement à mon père comment se débrouiller.
Je retourne sur mon PC. Le doute m’assaille (et fort en plus…). Je lance un scan de l’antivirus de Secuser. Et bien sur j’ai un virus… Aarg. Je choppe Avast, je vire Norton. Je passe à l’assaut du virus, qui n’oppose pas de résistance (tant mieux). En plus Avast se débrouille pour virer deux saletés. Mmm et tu es gratuit en plus toi? Je crois que je vais te garder. :)
Bon, puisque l’on est lancé autant allé jusqu’au bout en changeant aussi de de firewall. Surtout que celui de Norton, me plaisait pas. Le code javascript de rajouter dans les pages html téléchargées, les informations sur les programmes essayant de communiquer trop limitées, leur filtre à la con des images comportant « bann » dans leur nom… Quel changement en essayant Kerio ! Tout ce que je voulais et bien plus. Si il ne me déplait pas jusqu’à la fin de la période d’essai, je l’achèterai avec plaisir!

Voila, je me sens bien plus en sécurité et je sens que je vais pouvoir faire mumuse avec ces nouveaux logiciels qui me plaisent bien. Moralité, la fainéantise est la pire ennemie du geek. D’ailleurs en parlant de fainéantise et donc de trucs à faire. J’avais il n’y a pas longtemps une to-do list énorme qui débordait de partout, et maintenant que j’ai plein de temps pour m’en occuper, plus moyen de me souvenir de ce que je voulais faire… Alalalah.

Ecoute…

Je viens de découvrir un site très sympa : le son du jour.

Ce site propose un son, je dirais plutôt une ambiance sonore, pour chaque jour. Des bruits de pas, la pierre qui est travaillée, le son du vent, la livraison d’une caisse, une discussion… Avec juste très peu d’information et un son de bonne qualité, on arrive très facilement à s’imaginer la scène, à voir les gens, les arbres, jusqu’au soleil. On apprend à redécouvrir nos oreilles, cet organe qui est capable de nous donner tant d’informations sans que nous nous en rendions compte.
Le seul problème, c’est trop court. Une sorte d’aperçu qui donne envie de faire plus attention aux sons qui nous entoure…

Final Fantasy : The Spirit Within

Je n’ai jamais compris pourquoi Final Fantasy : The Spirit Within avait été aussi mal acceuilli. Les critiques ont peut être eu peur de cette nouvelle forme de film, ou alors ils ont été trop élitiste en considérant qu’un film d’animation en image de synthèse ne pourrait pas atteindre un niveau respectable. Le public devait s’attendre peut être à quelque chose de plus spectaculaire (mais je vois pas comment alors). Et les fans de la série voyant que l’histoire n’était en raport avec aucun des épisodes, l’ont majoritairement dénigré. C’est dommage car ce film est vraiment bien fait.

Squaresoft est considéré comme l’un des studios faisant les meilleurs images de synthèse pour leurs jeux. A côté d’eux on pourrait trouver Blizzard. Sur l’instant je ne trouve que c’est deux là. La qualité des graphismes augmentant de plus en plus dans les jeux vidéos, la plupart des studios se donnent de moins en moins la peine de créer des intros ou des scènes en images de synthèse dans leurs jeux. C’est bien dommage. Car cela agit comme une sorte de leitmotiv. Voir la prochaine scène qui sera à couper le soufle motive vraiment le joueur. C’est l’un des atout de la série Final Fantasy, avec l’histoire et le gamplay. Pour la petite histoire, si la série s’apelle Final Fantasy, c’est que le studio qui allait bientôt devoir fermer ses portes pour cause de faillite, devait sortir un dernier jeu. Et comme il s’agissait de leur dernier jeu et qu’ensuite tout serait fini. Ils l’ont appelé Final Fantasy. Dire que l’on est Final Fantasy XI maintenant. :)
Même si Squaresoft sous-traite la majorité des scènes réalisées en images de synthèse dans la série Final Fantasy, ils ont quand même acquis une certaine expérience. Et il était naturel que ce soit eux qui se lance dans le premier film entièrement en image de synthèse avec des personnages humains réalistes.

Le niveau de détail de ce film est bluffant même encore 4 ans après. Sur certaines scènes on jurerai voir des acteurs réels. Créer cette illusion n’est pas rien. Pour commencer les doubleurs sont vraiment formidable. Tout le jeu d’acteur est porté par eux. Et ils sont parfait. C’est d’autant plus frapant que l’on a souvent droit à des doubleurs foireux la plupart du temps. Et pourtant ces doubleurs n’avaient même pas de support visuel, à part peut être le story board. Car leurs voix ont aidées les modeleurs et les animateurs. Et tant mieux car ainsi les voix collent super bien aux personnages.
Même si il y a eu beaucoup de motion capture, sans le travail des animateurs cela n’aurait servi à rien. Premièrement car la motion capture demande beaucoup d’effort pour retravailler les données collectées et puis ensuite car la motion capure ne répond pas à tout. Les véhicules telle le buggy/humvee ou les fantomes ont été animé à la main. Et on est pas capable de s’en rendre compte.
Et le travail sur les textures est assez incroyable. Les peaux ont l’air si réaliste. Je me souviens d’une interview de quelqu’un de l’équipe qui disait que si on regardait la texture en elle même. On serait assez dégouté, et on aurait l’impression que la belle Aki a une peau bien malade. Mais au final ces imperfections rendent son visage très réaliste. C’est amusant à une époque on hésite pas sous Photoshop à gommer tous les imperfections de peau ou du visage dès que l’on en a l’occasion. on est obligé dans des films en 3D de tout faire pour retrouver ces imperfections.
C’est quelques exemples mais lorsque l’on regarde le film dans son ensemble on se rend que c’est toute l’équipe qui a été parfaite.

L’histoire est aussi à mon avis très bien construite. Bon c’est sur que ce n’est pas un chef d’oeuvre mais elle reste quand même très bien construite tel un bon film d’action américain.
Et puis ils ont bien su tirer les avantages de leur film en image de synthèse, pour les fantomes ou encore pour les sortes d’ordinateurs.
L’histoire est sympa et fait passé un bon moment de détente. Il a été reproché qu’à part le titre, le film n’avait aucun lien avec la série de jeux vidéo. Il est assez évident que Square a voulu s’aider du nom de la série. Mais si je ne me trompe pas, il ne faut pas oublier que les épisodes de la série n’ont pas de liens entre eux à part Final Fantasy X et X-2 (mais le X-2 a été fait pour se faire plein de fric histoire d’aider la société à supporter Final Fantasy XI). A la rigueur les seuls liens entre les jeux, sont les éléments de gameplay comme l’invocation de créature pendant le combat.

Bien sur tout n’est pas parfait. Il suffit de voir la scène ou Aki pleure. Au niveau de l’animation du visage on se demande se qui se passe. Si il n’y avait pas les sanglots de la voix on serait un peu perdu. C’est vrai que c’est difficile à rendre des pleures, mais quand on voit que juste après le baiser est super bien fait. Et que l’on aprrend dans les bonus du DVD (plein dans bonus super bien dans le DVD) que les animateurs ont regardés 7 baisers de cinema pour cette scène, on comprend tout de suite mieux leur priorité… Regarder des gens pleurer c’est chiant mais des gens qui s ’embrassent pour s’inspirer c’est tout de suite mieux. ;)
Enfin pour un première essai ce film reste quand même une grande réussite. Il mériterai un peu plus d’estime.

Pat Metheny Group, The Way Up

J’en avais parlé dans un billet précédent. Le Pat Metheny Group a donc joué en concert vendredi soir son dernier album The Way Up, ainsi que d’autres morceaux tirés des précédents albums. Car bon, juste The Way Up, cela aurait été un peu court. Surtout que l’on a que trop peu l’occasion de pouvoir les entendre jouer. :)

Parlons déjà de la salle. Très grande, on perd le côté un peu plus intimiste que l’on pouvait avoir à l’Olympia. Heureusement, j’avais la chance de ne pas être trop éloigné de la scène. Et puis la salle n’a vraiment pas fait honneur aux belles mélodies de Lyle Mays et Pat Metheny. A certains moments, on se retrouvait avec de la « bouillie de son ». Enfin bon, cela restait supportable.

Pour la retranscription du concert, vous pouvez lire le commentaire de Marie-Noëlle.
Pour toute la première partie de son commentaire c’est exactement ça. Les musiciens sont toujours aussi polyvalents, maîtrisant leur instrument fétiche et se débrouillant plus que très bien avec les autres instruments.
Et puis c’est là que l’on est toujours épaté par les mélodies qui sont exactement telles que l’on a pu les entendre sur l’album. Les musiciens alternent les instruments à toutes vitesses aidés par ces assistants qui apportent les guitares déjà préparées, et les récupèrent, à toutes vitesses. Une grande partie de la réussite du concert leur revient.

Après que l’album est été joué. Très longue standing ovation du public. Pat arrive quand même, à la fin, à s’exprimer. Il s’excuse de ne pas pouvoir dire qu’il allait maintenant nous jouer un morceau tiré de son dernier album, car il vient déjà de la jouer en entier. Mais il nous rassure en nous disant qu’ils ont quand même prévu quelque chose.
Et là, on a le plaisir de ré-entendre James, ou encore Roots of coincidence… Au début des morceaux, le public fait part de sa joie/son bonheur avec quelques applaudissements. Ce qui ne représente en rien le plaisir parfois procuré.
Je reste encore une fois époustouflé par la puissance de Roots of coincidence. J’avais adoré en l’écoutant sur Imaginary Day, je n’en étais pas revenu en l’entendant la première fois au concert de Speaking of Now, et une nouvelle fois ce morceau m’a fait une très forte impression. Le changement entre les mélodies « dures » et « douces ». Le « chaos » des mélodies des différentes guitares éléctriques qui se croisent, en faisant vibrer entièrement la salle. Ce morceau est vraiment très fort. (mais ce n’est pas le seul)

Mais bon, c’est fini… Cependant j’ai cru entendre Pat dire « A une prochaine fois » (en anglais bien sûr), on peut donc esperer un prochain album et un prochain concert. Mais l’attente va être longue.

Evangelion, ou ma découverte de la Japanime et des Mangas

Neon Genesis Evangelion a été un choc pour moi. C’est par cette animé, que j’ai commencé à m’intéresser à l’animation Japonaise (Japanime) et aux Mangas. A l’époque je ne faisais pas encore la distinction entre la japanime et les mangas. Je pensais qu’il s’agissait de la même chose. Par le suite, je suis même devenu un peu otaku (je me suis soigné entre temps :p ) et je crois que l’on pourrait rattacher ma passion pour le Japon à cette animé qui a été le point de départ d’une suite de causes/conséquences qui m’a amené un jour à m’interesser à ce pays.

Tout a commencé à mes 14 ans, par un très bon ami, qui s’est mis à me parler de plus en plus d’un manga, Neon Genesis Evangelion. A l’époque, j’étais resté sur un à priori très négatif sur les mangas. Je n’avais pas accroché à Dragon Ball Z lorsque j’étais petit. Et pour moi, le Club Dorothé m’avait prouvé que tous les animés japonais étaient des trucs plus que débile.
Cet ami, qui était mon meilleur ami, était à fond dedans. Un jour il m’a amené les deux premiers tomes du Manga qui était sortis en France. Après le succès de la série au Japon, un manga avait été publié. C’est d’ailleurs ce qui arrive la plupart du temps. Et quand c’est un manga qui marche bien, on en fait une série.
Bref les deux premiers tomes étaient sortis en France. Et Julien (c’est son petit nom) me les avait apportés telles des reliques qu’il fallait manier avec la plus grande précaution. (c’est qu’il peut être plus que maniaque quand il veut. ;) ). Et pendant qu’il jouait sur mon ordi, je me suis lancé dans la lecture du premier tome. Je me marrais plus qu’autre chose en le lisant, prenant l’histoire à la légère, mais Julien me reprenait à chaque fois. Je me souviens que j’avais un mal pas possible à lire dans le sens japonais. J’inversais les cases et je lisais les bulles dans le mauvais ordre… Et puis pour les scènes de combats, je m’arrêtais pendant au moins 1 minute sur chaque case pour comprendre quel était le mouvement et qu’est ce qui se passait. Dire que maintenant je lis ce manga entre 10 à 15 min. :)
Lorsqu’il est reparti je n’étais pas très convaincu par l’interêt de la chose… Mais quelques semaines plus tard, il m’appela pour me prevenir que la chaine AB1 allait diffuser la série. Je crois qu’à ce moment là j’avais déjà acheté les mangas qui étaient sortis (tome 1 à 3). Mais je n’étais pas encore à fond dedans. Je faisais surtout confiance à Julien.
J’ai donc regardé la série, avec les voix françaises (aaarg). Et puis le déclic a du se déclencher vers les épisodes 4 et 5. J’ai alors été incapable de décrocher de la série. Il fallait absolument que je vois les épisodes lors de leur première diffusion. Et puis le combat avec le 14e ange m’a scotché. C’etait le point de non-retour. Dès que la série fut terminée, j’ai commencé à lire tout ce que je pouvais sur la série sur le net. J’enregistrais tout, je devenais petit à petit incollable, je connaissais toutes les théories même les plus farfelues, la moindre référence, même le plus petit nombre qui apparaissait 4 secondes à l’écran était connu et je savais à quoi il correspondait. Et puis Julien a réussi à se procurer les films Death & Rebirth et The End of Evangelion en japonais sous-titré en mandarin, on suivait les dialogues en lisant une traduction que l’on avait imprimé. Je me suis acheté les albums OST 1, 2 et 3 ainsi que celui de The End of Evangelion. On les écoutait en boucle. Et puis je me suis lancé dans la lecture de fanfics. J’ai même écris deux épisodes d’un début de fanfic waffy qui n’a jamais été terminé. Je ne vivais et ne pensais qu’autours d’Evangelion. Cela a duré à peu près 10 mois.
Petit à petit grâce à feu Game One (cette chaîne n’est plus ce qu’elle a été depuis qu’Infogrames a eu 100% des actions), j’ai découvert d’autres animés telle que Cowboy Bebop ou bien Escaflowne. Et puis Julien et moi, nous sommes allé au Cartoonist. Cela faisait déjà un bon bout de temps que l’on avait envie d’y aller. Cependant Cartoonist, c’était à Toulon. Et on ne pouvait y aller que virtuellement par les reportages d’Alex Pilot sur Game One. Mais Cartoonist est alors passé à deux conventions par an, une a Paris vers Octobre, Novembre et l’autre à Toulon pendant le printemps. On a donc pu aller à celle de Paris car aller à Toulon alors que l’on avait 15 ans, nos parents n’étaient pas vraiment pour… Enfin, ma première convention… Je suis pas près de l’oublier. C’était à la Cité des Sciences, répartie sur deux niveaux et séparée en deux endroits. Bref c’était le bordel pour se déplacer à l’intérieur, avec le monde qu’il y avait et les aller-retours entre les deux parties. J’ai ramené plein de souvenirs, une Eva 01 articulée qui trône encore fièrement sur une de mes étagères, plein de photos mal prises de Cosplay et puis plein de courbatures car les queues c’est crevant…

Ensuite deuxième convention l’ISCC deuxième édition (j’avais alors 16 ans). Ne chercher pas d’info dessus elle n’existe plus, arrêté après sa deuxième édition, elle revenait trop chère. C’est dommage car elle était très sympa. On y a rencontré El Didou (ancien présentateur sur Game One). Mais aussi, alors que l’on traînait près du stand d’Animeland, Parm et Lewis Scarol (arf je me souviens plus exactement du pseudo). Ils se présentaient comme deux pingouins de la banquise… On a discuté avec eux deux heures et personnellement je n’ai pas vu le temps passé. Mais bon il fallait partir car c’était la fin… Ils nous ont dit avant de partir de les rejoindre sur la banquise (le forum du site d’Animeland). Ce qu’on a fait.

On a donc commencé à participé sur le forum d’Animeland. Et petit à petit on s’est fait quelques bonnes connaissances par les discussions sur MSN avec certains membres. C’était pas toujours facile, a l’époque MSN n’autorisait que les discussions à 5 en même temps. Et puis est venu notre 3e convention : l’Epitanime qui nous a permis de rencontrer la plupart des personnes avec qui on discutait et de tailler le bout de gras avec des journalistes d’Animeland. Encore de longues discussions…
Les Conventions se sont succèdé, Japan-Expo, FanFest, Cartoonist, Epitanime etc… Le stand d’Animeland était notre base. Le premier truc que l’on faisait en arrivant à une convention était de se diriger vers le stand d’Animeland, voir qui était arrivé avant nous, déposer nos affaires, dire bonjour à tout le monde, récuperer les posters qui n’avaient pas pu être afficher voir parfois les T-shirts en trop. Je suis pas prêt d’oublier cette période on s’amusait beaucoup avec les autres membres de la banquise, on avait nos délires, on allait bouffer aux restos ensemble après les conventions (ce qui n’est pas toujours facile avec une 20aine de personnes), on a fait quelques IRLs.

Et puis petit à petit vers mes 17 ans, j’ai commencé à arrêter à aller à des conventions, je lisais de moins en moins de mangas, puis j’en ai plus acheté, et enfin j’ai perdu contact avec les autres membres de la banquise…
Je pense que ces 3 années à être à fond en permanence dans la japanime et les mangas ont fini par une overdose… Je n’en pouvais plus. Mais je garde de ces 3 années des tonnes de bon souvenirs et je ne risque pas de les regretter.
Maintenant, je relis de tant en tant mes mangas, je regarde aussi mes DVDs ou alors des Dvix de certaines séries sorties qu’au Japon (Naruto par exemple). En fait ma passion pour le Japon a pris la place de ma passion pour la japanime et les mangas sauf que je pense que cette passion durement plus que trois ans. ;)