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Archive pour la catégorie 'Japon'

Faire l’idiot en StormTrooper dans la rue

C’est le genre de truc que j’aimerai bien faire. Un peu comme Danny Choo, qui s’est baladé dans les rue d’Akihabara (le quartier high-tech de Tokyo), un dimanche, déguisé en StormTrooper. Et à en croire les photos, ainsi que la vidéo, il a été plutôt bien accueilli. (comme quoi l’empire est aimé par certaines populations)

Franchement, à y réfléchir c’est le meilleur cosplay Star Wars possible. On a pas l’air idiot avec un sabre en plastoc, habillé avec une vieille serpillère, comme en Jedi. On est respecté : on sait qu’il s’agit de quelqu’un de déguisé, on va pas pour autant se foutre de sa gueule. Et puis il y a le casque! Donc anonymat garantit! Comme ça votre patron ne risque pas de vous reconnaître un jour dans la rue en train de faire l’idiot.
Le jour où j’ai pas mal de fric à balancer pour me faire plaisir, je m’achète une tenue de StormTroopers et je fais mes courses avec.

La dure vie d’un américain enseignant au Japon

Si vous vous débrouillez plutôt bien avec la langue anglaise, j’espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à lire les éditoriaux, d’un professeur américain noir (ça une importance dans ces histoires), enseignant dans 3 collèges japonais.
Découvrez le vrai visage de la jeunesse japonaise, qui s’amuse à chopper la bite du prof, et à lui mettre des doigts dans le derrière (ils appellent ça Kancho). Ils sont aussi très portés sur le sexe, et se prennent parfois pour des nigga gangsta issus tout droit de MTV.
C’est bien raconté, j’ai explosé de rire plusieurs fois. J’ai adoré!
Lisez un de ces textes de temps en temps pour vous détendre.

Besoin de Japon

J’ai terminé ce week-end Besoin de Japon, un livre de Jean François Sabouret, qu’avait recommandé il y a quelque temps Bertrand sur son blog.

Jean François Sabouret est reconnu en France comme un des plus grand spécialiste du Japon, où il a vécu pendant plus de 30 ans. Il a déjà écrit plusieurs livres sur le Japon afin d’expliquer cette société, cette civilisation qui nous échappe. Dans ce livre, il essaye de nous faire comprendre pourquoi il aime ce pays.
La première partie du livre est constituée d’anecdotes et d’explications. Un Japon humain et réaliste qui a souvent bien du mal à arriver jusqu’en France. Alors que la deuxième partie s’interesse à la civilisation Japonaise.
Son approche est très intelligente. Il nous fait découvrir pourquoi on peut être émerveillé sur des banalités de la vie quotidienne japonaise et ainsi apprécier le Japon dans son ensemble. Mais il n’oublie pas pour autant d’essayer d’expliquer cette culture à l’opposé de la notre.

Je n’ai découvert que peu de chose par cette lecture, à part la partie humaine. Mais ce fut un réel plaisir de lire ce livre, bien écrit et si vivant. Je le conseille à toutes personnes un peu ouverte d’esprit qui seraient interessées de découvrir un Japon qu’elles n’auraient peut-être jamais imaginées.

Hiroshima, la vérité 60 ans après

Vous pourrez trouver dans Le Nouvel Observateur de cette semaine (28 juillet au 3 août) une interview très interessante de Tsuyoshi Hasegawa (directeur du Centre d’Etude de la Guerre Froide à l’université de Santa Barbara, Californie). Ce monsieur vient de publier Racing the Ennemy. Dans son livre il explique que Truman, Staline ainsi que Hirohito aurait pu éviter le lancement des deux bombes atomiques. Et qu’elles n’étaient pas innévitables comme on nous le répète et qu’elles n’ont pas non plus apportées la reddition du Japon comme aime bien le raconter nos livres d’histoire.

La première chose que l’on apprend c’est que l’histoire a été re-écrite. Truman n’a pas lancé la bombe pour sauvé la vie de 500.000 GI, surtout que l’estimation des pertes qu’on lui avait apporté n’en mentionnait que 31.000. Truman avait en fait pour idée de lancer les bombes et d’ensuite envahir le Japon.
C’est aussi faux, lorsque l’on nous dit qu’il a donné l’ordre de lancer les bombes qu’après avoir eu le refus de capituler du Japon le 26 juillet 1945. Son ordre de lancer des bombes datait du 25 juillet. Remarquons aussi au passage qu’il a pris la décision seul sans faire une réunion pour peser le pour et le contre de l’utilisation de l’arme atomique.
Kyoto a échappé de peu au premier lancé. Hiroshima l’a remplacé dans le rôle de première victime de l’arme atomique car elle était moins connue et que donc elle risquait moins de tacher l’image des Etats Unis.
Quand à Nagasaki, les généraux américains étaient tous d’accord sur le fait qu’il fallait lancer deux bombes sur la Japon : pour affirmer la puissance de l’arme atomique aux yeux du monde et montrer au passage que l’US Air Force en avait plusieurs en réserve. Nagasaki n’était qu’en troisième positions sur la liste. Cependant, le jour du lancé, la deuxième ville, Kokura, avait une méteo trop mauvaise. Au passage soulignons que Truman a préservé Hiroshima et Nagasaki à partir de mai 1945 de tout bombardement, ceci enfin de mieux montrer la puissance destructice de l’arme atomique.
Truman s’est empressé de lancer la bombe afin de prendre de court Staline qui avait prévu d’attaquer le Japon le 15 août 1945.

Ceci nous amène donc au rôle de Staline. Staline avait pour idée de récuperer l’Asie ainsi que Hokkaido. Il lui fallait donc amener ses troupes d’Europe en Asie. Et il fallait alors que la guerre continue. Ça tombait bien. Les japonais ne voulaient pas traiter directement avec les américains, croyant qu’ils obtiendraient plus en passant par un intermédiaire. Et comme ils avaient signé un pacte de non-agression avec Staline, ils se sont tourner vers lui. Les russes en ont alors profité pour faire trainer les relations diplomatique pendant un mois ceci grace à la naiveté du gouvernement japonais.

En ce qui concerne Hirohito, la légende est fausse, cet empereur se tenait très au courant des évolutions de la guerre et ils appuyaient les décisions. Cet homme était prêt à sacrifier des dizaines de villes sous les bombes atomiques afin de guarder son pouvoir. D’ailleurs la destruction de Nagasaki n’a eu aucun echo dans le conseil des ministres japonais. Ce qui a motivé Hirohito a capitulé c’est la menace communiste. Il esperait quand ce rendant au américains il garderait sa place, et ce fût le cas.

Tout ce que l’on apprend est très révoltant, d’autant plus que juste avant cette interview, il y a un article avec des témoignages de hibakushas (irradiés). Des personnes défigurées, avec des maladie inconnues, qui n’ont eu droit à un statut il n’y a que très peu de temps au Japon. Ils n’ont reçu aucun soin, les américains ont juste prelevé des échantillons pour leur expériences. Et surtout la peur qu’ils provoquent, et qu’ils leur obligent à mentir pour ne pas se faire rejeter d’un peu partout. J’ai envie de terminé avec le témoignage Hiroko Hatakeyama qui a confié au journaliste du nouvel obs en pleurant :

Parce que vous êtes étranger, je vais vous révéler quelque chose que je n’ai jamais dit à personne au Japon : ma fille vient d’accoucher d’un enfant à 6 doigts. Est ce dû aux radiations que j’ai reçues il y a soixantes ans? Je ne peux m’empêcher de le penser et de me sentir coupable.

Evangelion, ou ma découverte de la Japanime et des Mangas

Neon Genesis Evangelion a été un choc pour moi. C’est par cette animé, que j’ai commencé à m’intéresser à l’animation Japonaise (Japanime) et aux Mangas. A l’époque je ne faisais pas encore la distinction entre la japanime et les mangas. Je pensais qu’il s’agissait de la même chose. Par le suite, je suis même devenu un peu otaku (je me suis soigné entre temps :p ) et je crois que l’on pourrait rattacher ma passion pour le Japon à cette animé qui a été le point de départ d’une suite de causes/conséquences qui m’a amené un jour à m’interesser à ce pays.

Tout a commencé à mes 14 ans, par un très bon ami, qui s’est mis à me parler de plus en plus d’un manga, Neon Genesis Evangelion. A l’époque, j’étais resté sur un à priori très négatif sur les mangas. Je n’avais pas accroché à Dragon Ball Z lorsque j’étais petit. Et pour moi, le Club Dorothé m’avait prouvé que tous les animés japonais étaient des trucs plus que débile.
Cet ami, qui était mon meilleur ami, était à fond dedans. Un jour il m’a amené les deux premiers tomes du Manga qui était sortis en France. Après le succès de la série au Japon, un manga avait été publié. C’est d’ailleurs ce qui arrive la plupart du temps. Et quand c’est un manga qui marche bien, on en fait une série.
Bref les deux premiers tomes étaient sortis en France. Et Julien (c’est son petit nom) me les avait apportés telles des reliques qu’il fallait manier avec la plus grande précaution. (c’est qu’il peut être plus que maniaque quand il veut. ;) ). Et pendant qu’il jouait sur mon ordi, je me suis lancé dans la lecture du premier tome. Je me marrais plus qu’autre chose en le lisant, prenant l’histoire à la légère, mais Julien me reprenait à chaque fois. Je me souviens que j’avais un mal pas possible à lire dans le sens japonais. J’inversais les cases et je lisais les bulles dans le mauvais ordre… Et puis pour les scènes de combats, je m’arrêtais pendant au moins 1 minute sur chaque case pour comprendre quel était le mouvement et qu’est ce qui se passait. Dire que maintenant je lis ce manga entre 10 à 15 min. :)
Lorsqu’il est reparti je n’étais pas très convaincu par l’interêt de la chose… Mais quelques semaines plus tard, il m’appela pour me prevenir que la chaine AB1 allait diffuser la série. Je crois qu’à ce moment là j’avais déjà acheté les mangas qui étaient sortis (tome 1 à 3). Mais je n’étais pas encore à fond dedans. Je faisais surtout confiance à Julien.
J’ai donc regardé la série, avec les voix françaises (aaarg). Et puis le déclic a du se déclencher vers les épisodes 4 et 5. J’ai alors été incapable de décrocher de la série. Il fallait absolument que je vois les épisodes lors de leur première diffusion. Et puis le combat avec le 14e ange m’a scotché. C’etait le point de non-retour. Dès que la série fut terminée, j’ai commencé à lire tout ce que je pouvais sur la série sur le net. J’enregistrais tout, je devenais petit à petit incollable, je connaissais toutes les théories même les plus farfelues, la moindre référence, même le plus petit nombre qui apparaissait 4 secondes à l’écran était connu et je savais à quoi il correspondait. Et puis Julien a réussi à se procurer les films Death & Rebirth et The End of Evangelion en japonais sous-titré en mandarin, on suivait les dialogues en lisant une traduction que l’on avait imprimé. Je me suis acheté les albums OST 1, 2 et 3 ainsi que celui de The End of Evangelion. On les écoutait en boucle. Et puis je me suis lancé dans la lecture de fanfics. J’ai même écris deux épisodes d’un début de fanfic waffy qui n’a jamais été terminé. Je ne vivais et ne pensais qu’autours d’Evangelion. Cela a duré à peu près 10 mois.
Petit à petit grâce à feu Game One (cette chaîne n’est plus ce qu’elle a été depuis qu’Infogrames a eu 100% des actions), j’ai découvert d’autres animés telle que Cowboy Bebop ou bien Escaflowne. Et puis Julien et moi, nous sommes allé au Cartoonist. Cela faisait déjà un bon bout de temps que l’on avait envie d’y aller. Cependant Cartoonist, c’était à Toulon. Et on ne pouvait y aller que virtuellement par les reportages d’Alex Pilot sur Game One. Mais Cartoonist est alors passé à deux conventions par an, une a Paris vers Octobre, Novembre et l’autre à Toulon pendant le printemps. On a donc pu aller à celle de Paris car aller à Toulon alors que l’on avait 15 ans, nos parents n’étaient pas vraiment pour… Enfin, ma première convention… Je suis pas près de l’oublier. C’était à la Cité des Sciences, répartie sur deux niveaux et séparée en deux endroits. Bref c’était le bordel pour se déplacer à l’intérieur, avec le monde qu’il y avait et les aller-retours entre les deux parties. J’ai ramené plein de souvenirs, une Eva 01 articulée qui trône encore fièrement sur une de mes étagères, plein de photos mal prises de Cosplay et puis plein de courbatures car les queues c’est crevant…

Ensuite deuxième convention l’ISCC deuxième édition (j’avais alors 16 ans). Ne chercher pas d’info dessus elle n’existe plus, arrêté après sa deuxième édition, elle revenait trop chère. C’est dommage car elle était très sympa. On y a rencontré El Didou (ancien présentateur sur Game One). Mais aussi, alors que l’on traînait près du stand d’Animeland, Parm et Lewis Scarol (arf je me souviens plus exactement du pseudo). Ils se présentaient comme deux pingouins de la banquise… On a discuté avec eux deux heures et personnellement je n’ai pas vu le temps passé. Mais bon il fallait partir car c’était la fin… Ils nous ont dit avant de partir de les rejoindre sur la banquise (le forum du site d’Animeland). Ce qu’on a fait.

On a donc commencé à participé sur le forum d’Animeland. Et petit à petit on s’est fait quelques bonnes connaissances par les discussions sur MSN avec certains membres. C’était pas toujours facile, a l’époque MSN n’autorisait que les discussions à 5 en même temps. Et puis est venu notre 3e convention : l’Epitanime qui nous a permis de rencontrer la plupart des personnes avec qui on discutait et de tailler le bout de gras avec des journalistes d’Animeland. Encore de longues discussions…
Les Conventions se sont succèdé, Japan-Expo, FanFest, Cartoonist, Epitanime etc… Le stand d’Animeland était notre base. Le premier truc que l’on faisait en arrivant à une convention était de se diriger vers le stand d’Animeland, voir qui était arrivé avant nous, déposer nos affaires, dire bonjour à tout le monde, récuperer les posters qui n’avaient pas pu être afficher voir parfois les T-shirts en trop. Je suis pas prêt d’oublier cette période on s’amusait beaucoup avec les autres membres de la banquise, on avait nos délires, on allait bouffer aux restos ensemble après les conventions (ce qui n’est pas toujours facile avec une 20aine de personnes), on a fait quelques IRLs.

Et puis petit à petit vers mes 17 ans, j’ai commencé à arrêter à aller à des conventions, je lisais de moins en moins de mangas, puis j’en ai plus acheté, et enfin j’ai perdu contact avec les autres membres de la banquise…
Je pense que ces 3 années à être à fond en permanence dans la japanime et les mangas ont fini par une overdose… Je n’en pouvais plus. Mais je garde de ces 3 années des tonnes de bon souvenirs et je ne risque pas de les regretter.
Maintenant, je relis de tant en tant mes mangas, je regarde aussi mes DVDs ou alors des Dvix de certaines séries sorties qu’au Japon (Naruto par exemple). En fait ma passion pour le Japon a pris la place de ma passion pour la japanime et les mangas sauf que je pense que cette passion durement plus que trois ans. ;)

Tokyo Nikki

Je suis content mais alors vraiment content! Bertrand a enfin repris son blog! Cependant le fourbe l’avait bien caché. Depuis qu’il avait arrêté officiellement Himeji Nikki, je retournais souvent sur le site pour guetter l’apparition d’un nouveau site. Mais aucun lien sur l’ancien (site)… J’ai appris l’existance de Tokyo Nikki en me baladant sur Forum Japon (ça faisait longtemps que je n’y étais pas allé…).

Mais tout ceci n’est pas important, car la vrai info c’est qu’il a repris son blog! Son premier blog était plus tourné sur sa découverte du Japon. Le second semble être orienté sur le milieu du travail et sur son séjour à durée indeterminée.
Personnellement cette dose régulière de découverte en provenance directe du Japon me manquait énormement. D’où l’apparition d’une Japanoïte Aigu ces derniers temps.
Je ne vous ai jamais parlé de ma Japonaïte Aigu? Et bien il se trouve que pendant certaines périodes, mon interêt pour le Japon se retouve multiplié par 10. Ce qui me pousse alors à me mettre en chasse de la moindre info (ou de la moindres image), que je n’aurais pas encore lu (ou vu). Enfin bon, je pouvoir me calmer maintenant. ;)

Tokyo Nikki