Bebop-net

Ce blog n'est plus maintenu. J'ai décidé de créer un nouveau site web et je vous invite à le visiter à l'adresse http://regagnon.com.


La Fin

Il est plus que temps que je fasse ce billet. Cela fait déjà 3 mois que j’ai accepté la mort de mon blog. Il suffisait juste que je me mette à écrire ce billet afin « d’officialiser ».
Pourquoi écrire ce billet, alors que les lecteurs de mon blog ont déjà bien eu le temps de se lasser? Je pense que ce billet doit quand même être fait. Ne serait ce que pour les futurs visiteurs ne faisant pas attention aux dates de publication. Car même si je n’avais pas le temps d’écrire des billets ces derniers mois, j’ai toujours essayé de prendre quelques minutes chaque semaine afin de vérifier que le site fonctionnait bien, répondre aux quelques commentaires qui avait pu être laissés, et de temps en temps faire les mises à jours nécessaires. Je tiens à ce que le site reste en place, et j’essayerai de faire mon possible pour que ce soit le cas.

J’ai pourtant encore plein de choses à raconter. Ce blog n’aura au final jamais parler des standards web et de la création de sites web, comme je l’avais voulu à une époque. J’aurais aimé continuer ma série (oui, je sais il n’y a qu’un seul billet…) sur les bloggeurs photographes. J’ai aussi des brouillons sur des sujets qui me tiennent à cÅ“ur qui traînent encore sur ce blog et que j’espère un jour publier. Et puis je vais me rendre au Japon cet été. Rester pendant un mois sur Tokyo. Je ne me vois pas ne pas tenir un blog, afin de faire part à mes proches et à d’autres mes impressions sur ce pays.

D’autres sites vont donc être créés, je laisserai leur lien dans un dernier billet. Les commentaires vont restés ouverts. Akismet faisant un boulot du tonnerre, j’aurais juste à supprimer de temps en temps les 2/3 spams qui auront pu se faufiler. Quand au thème, certaines personnes m’ont indiquées qu’elles aimeraient pouvoir en profiter, il est possible qu’il soit un jour rendu public.

Voici donc la fin, la vraie, de Bebop-net. Rendez-vous dans quelques temps sur mes nouveaux sites.

Esbjörn Svensson Trio

Découvert il y a peu, mais déjà apprécié depuis un bon moment par certains amateurs de Jazz, Esbjörn Svensson Trio est ma bonne surprise musicale du moment. Leur dernier album Tuesday Wonderland est un pur plaisir.

J’avais trouvé à ma première écoute leur musique torturée. Avec le temps j’affinerais mon jugement en indiquant qu’ils savent plutôt créer une tension prenante, nous laissant alors suspendus au déroulement de la mélodie.
Ils n’ont beau être que trois musiciens (piano, contrebasse et batterie), leur virtuosité, mêlée aux modifications électroniques qu’ils appliquent parfois à leurs instruments, nous entraîne dans de multiples tourbillons de notes, qui sont autant de délices pour les oreilles.

Quand on est face à des morceaux de qualité et aussi énergiques. On a envie de voir les musiciens sur scène. Malheureusement malgré leur grand nombre de dates, ils ne joueront en France que 3 fois. Et pas une seule sur Paris. Donc pas de concert pour moi. Dommage… Surtout après avoir lu cet article.

Je vous invite grandement à tendre une oreille vers ce groupe si vous ne le connaissez pas encore.

IKEA met les moyens

IKEA s’était déjà illustré dans les mini-sites promotionnels très impressionnants avec Drömkök Ã¥t alla (et non, moi non plus je ne comprends pas…).

Et bien leur nouveau site continue dans la même lignée : Kom in i garderoben, que je traduirais au pifomètre par « Viens dans ma garde-robe ». Donc après les cuisines, c’est le tour des garde-robes. Et bien que je n’ai compris aucun des textes, cela ne m’a pas empêché de vouloir tout regarder.

Ces sites ne semblent exister que pour la Suède. Et je ne sais pas si IKEA étend ses campagnes aux affiches et aux spots télévisés. Par contre, je suis sûr d’une chose, c’est le but de ces campagnes. Car en montrant ces situations pleines de vie, IKEA cherche à briser l’image qui lui colle. Celle de produire des objets plats et sans vie, au nom imprononçable (enfin peut-être pas en Suède). Tous ces sketchs leur permettent de nous indiquer que leurs objets s’intègrent parfaitement à notre vie, et participent à la rendre plus agréable. Sachant cela, je ne comprends pas pourquoi ils n’étendent pas leurs campagnes à d’autres pays…

Mais tout ceci est sans importance. La vraie question étant : À combien leur est revenu la création de ces sites ?

Bloggers photographes : Tristan Nitot

Voici le début d’un série d’interviews avec des bloggers photographes. Ils sont nombreux à avoir une passion pour la photographie et Flickr en a révélé beaucoup.
Je me suis mis à la photographie il y a peu de temps (au début de l’année). Et à force de voir des photos de ces photographes amateur, parfois très talentueux, j’ai eu envie de leur poser quelques questions.

J’ai donc demandé à Tristan Nitot de participer à la première interview. On sent bien en lisant le StandBlog que derrière tous les billets sur Firefox, il y a une grande envie de parler de photographie. Ce fut donc un bon moyen pour lui de nous parler d’une de ses passions.

Début de l’interview.

Comment as tu été amené à t’intéresser à la photographie?

Oulah, c’est compliqué. Avec le recul, c’est la combinaison des choses suivantes, même si ça peut paraître aberrant :

  1. J’aime l’image et je suis issu d’une famille d’artistes amateurs. Là où les autres (mon petit frère, mes parents) peignent, dessinent ou sculptent, j’ai choisi la photo. Une preuve de flemmardise ?
  2. J’aime la technologie, argentique ou numérique et les beaux objets comme les appareils photos, les objectifs, les agrandisseurs

De quoi est composé ton équipement?

J’ai trois générations de matériel :

  1. un vieux Minolta X500 (24×36 argentique, donc) avec un 24mm, un 50mm et un 60-300mm (et même un 500 à miroir !)
  2. un Ixus Digital (la première version), un compact numérique de 2 millions de pixels, avec un objectif équivalent à 35-70mm. Je l’ai longtemps eu à la ceinture, mais ça n’est plus le cas actuellement.
  3. Plus récemment, j’ai acquis du matériel Reflex numérique, en l’occurrence un boîtier Canon EOS Digital 20D et une gamme d’objectifs dont un super grand-angle 10-22mm (équivalent 16-35mm en 24×36), un 17-85mm (équivalent 27-135mm) et un 70-200mm. Par ailleurs, j’ai un très modeste 1,8/50mm que j’adore.

J’ai aussi récupéré le Rolleiflex de mon grand père, une véritable merveille, mais je m’en sers très peu.

Tristant Nitot - Tigre

Tu es bien équipé! Qu’elle est selon toi l’importance du matériel?

Ce n’est pas le matériel, l’important, c’est l’oeil du photographe ! En second, c’est l’objectif et le capteur (ou le film, dans le cas de l’argentique). Il faut certes connaître la technique, mais acheter un boîtier coûteux n’a de sens que pour avoir un bon capteur…

Et quel est ton opinion sur l’argentique et le numérique?

J’ai un véritable attrait pour l’argentique. J’ai longtemps eu un labo photo Noir et Blanc, et c’est vraiment une expérience forte. J’espère de tout coeur que l’argentique ne va pas disparaître, surtout en terme de Noir et Blanc. Cela dit, je suis un fan du numérique, qui m’a permis de faire de gros progrès en photo, dans la mesure où on a un retour, un feedback instantané ou presque : on peut essayer un truc, prendre un risque, et voir rapidement si ça fonctionne. C’est d’autant plus utile qu’on avec la photo les méta-données (diaphragme, vitesse, focale, sensibilité) et qu’on peut en tirer des conclusions. En argentique, il faut de la discipline, noter les réglages sur un calepin, ce que je n’ai jamais eu le courage de faire. En plus, en numérique, on peut prendre des photos qu’on jettera sans arrière pensée.

Tristant Nitot - Rivière/fleuve aux USA pris depuis un avionPassons aux photos. Es tu un photographe compulsif toujours le doigt sur le déclencheur? Combien de photos prends-tu en moyenne par semaine?

C’est vraiment par période. Actuellement, je n’utilise que le Reflex numérique, lequel est très volumineux. Du coup, cela oblige à transporter tout le matériel dans un sac à dos. Il faut vraiment être motivé pour cela. Donc je ne prends des photos que quand j’ai pensé à emporter tout le barda. Ça peut être dans un zoo, lors d’un évènement particulier, ou quand je décide de partir sac au dos pour marcher dans Paris. Mais ça m’arrive de faire 200 photos dans la journée quand je tombe sur un évènement intéressant.

Quels logiciels (ou méthodes) utilises-tu alors pour te retrouver parmi toutes ces photos?

J’utilise iPhoto, sur Mac. Sur PC, on m’a dit beaucoup de bien de Picasa, mais je ne l’ai pas essayé. J’ai aussi essayé iView Media Pro, mais je n’ai pas été convaincu pendant la période d’essai. Je reste donc avec iPhoto en attendant mieux (et surtout plus rapide).

Et il t’arrive d’imprimer certains de tes clichés?

Pas sur une imprimante, non. Mais au format 10×15, oui, chez un minilab de quartier ou sur Internet. J’ai envie de faire tirer certaines de mes photos en grand format, mais mes essais (via une boutique en ligne) ont jusqu’à présent été désastreux : les grand tirages étaient roulés et donc abîmés. Il faudrait que je trouve un bon tireur sur Paris avec des prix raisonnables. Toute suggestion est bienvenue !

Tristant Nitot - Contre jour au pont de Bir Hakeim

Qu’est ce qui peut te décider à prendre une photo? Une forme? Une couleur? Une ambiance? Un paysage?

J’ai plusieurs façons d’appréhender la photo. Le plus souvent, je me promène le nez en l’air et je cherche un détail, une perspective, une scène, une lumière qui attire mon oeil. Alors, je tourne autour du sujet, je réfléchis comment le mettre en avant, faire ressortir sur la photo ce qui m’a attiré.

L’autre façon de faire, est radicalement opposée et vise à produire des documents pour Wikimedia Commons, une banque de données de documents multimédia d’accès Libre. Dans ce cas là, l’approche est très différente : il ne s’agit plus de faire une photo esthétique ou intrigante, mais plutôt descriptive avant tout et d’aussi bonne qualité que possible, et tant mieux si elle est jolie ! Je publie ces clichés sur : http://commons.wikimedia.org/wiki/User:Nitot. On y trouve en particulier une photo de la Tour Eiffel au lever du soleil qui a été publiée un peu partout dans le monde, des USA à la Nouvelle Zélande, souvent dans des livres pour enfants.

Tristant Nitot - Tour EiffelCette photo de la Tour Eiffel est très belle et très réussie. Un coup de chance? Ou tu l’avais préparé longtemps à l’avance?

Un coup de chance, pour une grande partie. Un matin, au moment d’accompagner mes enfants à l’école, j’ai vu qu’il y avait une très jolie lumière sur Paris. Alors j’ai pris mon sac à dos et je me suis promené à pieds vers le Trocadéro. Et voilà ! De façon générale, il faut savoir provoquer la chance, garder les yeux ouverts, se forcer à emporter le matériel, quitte à revenir bredouille si la lumière n’est pas si intéressante que cela. Quand on dit que le talent, c’est 1% d’inspiration et 100% de transpiration, ça n’est pas faux !

Tu retravailles tes clichés? Ou préfères-tu les garder les plus « naturels » possible?

La retouche et la notion de « rester naturel » est un vaste débat, puisque les choix de l’angle, du réglage de l’appareil (mise au point, diaphragme, vitesse) ou encore du type de pellicule sont tous subjectifs. J’aimerais retoucher mes clichés, mais je manque de temps pour cela. J’ai bien acheté PhotoShop Elements 4 récemment à cet effet, mais je n’ai même pas eu le temps de jouer avec ! La plupart du temps, j’utilise iPhoto (sur Mac), dont la simplicité des réglages me convient bien. Je m’assure que j’utilise bien toute la dynamique de l’écran, en jouant sur les points noirs et blancs. Je rajoute aussi un peu de contraste local, car par défaut, mon boîtier a un rendu un peu « mou », donc peu flatteur à coté de boîtiers grand public. Il m’arrive aussi de recadrer et de redresser une image quand l’horizon est de travers.

As-tu une ou des astuces à partager ?

photo montrant l'interêt des filtres pour donner plus d'intensité au cielJe suis un grand fan du filtre dégradé gris neutre, que j’utilise fréquemment sur mon grand angle 10-22mm (équivalent 16-35mm en 24×36). C’est indispensable pour donner de la matière au ciel tout en gardant une exposition correcte sur le sol. C’est probablement mon meilleur investissement en terme de matériel, et il ne coûte pourtant pas bien cher ! Sinon, j’utilise aussi les filtres virtuels de mon boîtier, en particulier le filtre Noir & Blanc / Rouge, qui assombrit le bleu du ciel… Il y en a beaucoup d’autres, mais ça prendrait trop de place ici. Ça me donnerait presque envie de commencer une rubrique « photo » sur mon blog ! :-)

Il y a des photographes dont tu admires particulièrement le travail?

Humm. Difficile à dire. Je pense à Jean-Loup Sieff, Olivier Grunewald, Ansel Adams et Olivier Mériel. Pourtant, j’ai un matériel radicalement différent des deux derniers, adeptes de la chambre et du noir et blanc.

Merci !

Fin de l’interview.

J’espère vous avoir mis en appétit pour voir les autres photos de Tristan, vous pourrez les trouver sur son compte Flickr et sur sa page utilisateur de Wikimedia Commons.

Il reste maintenant à espérer que Tristan va effectivement créer sa rubrique « photo » sur son blog.
Et que je m’active pour réaliser une autre interview. Car si on se base sur le temps qu’il m’a fallu pour publier cette interview, vous pouvez espérer la prochaine au alentour de Noël.

Paris Web 2006

J’étais pendant la journée de vendredi à Paris Web 2006, qui fut si je ne me trompe pas, la première conférence française sur le sujet des standards web et de l’accessibilité.

J’y ai passé une très bonne journée. L’organisation était très bien tout en guardant un côté bon enfant. J’ai trouvé dans l’ensemble les présentations de vendredi très intéressantes : mélange de cas pratiques ainsi que de réflexions sur divers sujets.
Ce fut aussi l’occcasion de revoir certaines personnes, en rencontrer de nouvelles, et enfin de pouvoir discuter de vives voix avec des personnes avec qui on est en contact depuis quelques temps par le biais d’Internet.

C’est l’un des grands intérêts de l’évènement. On ne peut le limiter qu’aux présentations. Les rencontres et les discussions sont toutes aussi intéressantes et enrichissantes.
Dans l’ensemble le public était déjà bien informé sur les standards web. On pouvait y trouver de nombreuses personnes aidant à la promotion des bonnes pratiques du web.

Si on devait signaler un point négatif pour Paris Web 2006, je crois que j’indiquerais justement celui-ci. Les présentations, même si elles ne s’adressaient pas forcément à un public averti ont atteint des personnes qui avaient déjà une certaine connaissance du sujet. Et comme le fait remarquer Roger Johansson dans son billet Don’t stop advocating best pratices, il ne faut pas tomber dans le piège de toujours utiliser les même moyens de communication afin de propager la « bonne parole ». Mais utiliser d’autres moyen afin de toucher certains personnes n’ayant jamais entendu parler de Zeldman ou avec une très vague idée du W3C.

Donc si je devais formuler un souhait pour Paris Web 2007, ce serait que le buzz et la publicité autours de l’évènement ne se limitent pas qu’aux blogs et aux forums sur les standards web.

Pour terminer, je signale la présence du pool Flickr Paris Web 2006. Et dans pas longtemps, chaque présentation devrait être disponible sur le site web.

Il ne reste plus qu’à espèrer que Paris Web 2006 va susciter beaucoup d’émules!

Vidéos de TED

J’ai regardé ces deniers jours les vidéos enregistrées à TED et disponible dans la partie TEDTalk du site. Je conseille ces vidéos à tous ceux capable de suivre une discussion en anglais. Des opinions, et des initiatives très intéressantes afin d’améliorer le monde, venant de personnes sortant du commun. Si vous ne deviez en regarder qu’un petit nombre, je vous conseille: Sir Ken Robinson, David Pogue, Hans Rosling, Larry Brilliant, Cameron Sinclair et Ross Lovegrove.

Internationalisation et Mondialisation

J’ai écouté hier soir le podcast Internationalisation: Awakening The Sleeping Giant de Molly Holzschlag, enregistré à @media 2006. Molly sensibilise bien aux difficultés liées à l’internationalisation et à la localisation, qui sont très différentes de celles de la traduction. La traduction est déjà une tache compliquée, ne serait ce que par la traduction des jeux de mots. Et puis certaines langues sont capable de retranscrirent parfaitement certaines émotions, ou sous-entendus. Arriver au même niveau avec une autre langue est parfois une belle prise de tête.
Cependant comme indiqué dans le podcast, on ne peut pas se limiter à une traduction de qualité. Mais c’est déjà un bon premier pas, vu le nombre de mauvaises traductions qui circulent dans le monde. Si on ne devait citer qu’un exemple, il suffirait de pointer du doigt tous ces manuels traduits à la va-vite.

Dans ce cas, qu’est ce que la localisation? Et bien adapter le produit, ou dans notre cas, le site web, à la population visée. Un design ne se contente pas d’être beau, ou pratique. Il communique aussi un message. Sérieux, amusant, chaotique, féminin, religieux, ancien, etc. Ceci est communiqué par les couleurs, la typographie, la composition.
Les couleurs n’ont pas toutes le même sens partout dans le monde, elle ont même parfois un sens totalement opposé. Tel le blanc qui symbolise en Asie, la mort, alors qu’en Occident ce serait le noir.
Nous n’écrivons pas tous de la même façon. Les mots sont plus long dans certaines langues que dans d’autres. Les lignes ne peuvent pas avoir la même longueur.
On ne met pas en emphase tous les textes de la même façon. Imaginez certains idéogrammes japonais. Si on les met en gras, on se retrouve avec des patés.
Et puis nous plaçons naturellement nos menus à gauche, voire le logo du site. Cependant dans une langue qui s’écrit de droite à gauche, comme l’arabe, il est plus naturellement de placer ces éléments à droite.
Ces difficultés, parmis d’autres, sont abordés dans le podcast. La tâche est complexe et c’est pourquoi on doit penser à l’internationalisation d’un site dès le départ. Même si beaucoup d’élements doivent être pensé au niveau du design, il y en a aussi dans le code. Ne serait ce que pour l’affichage des dates ou la facilité d’adaptation de l’ensemble.

Et pendant que j’écoutais ce podcast, j’ai remarqué que l’internationalisation tel qu’elle est présentée là, est très loin de la mondialisation. La mondialisation tend à une uniformisation. Ceci en grande partie car elle est menée par des sociétés. Et adapter représente un coût supplémentaire, elles préfèrent donc appliquer le même schéma que celui en place dans leur pays.
Mais cela ne marche pas comme ça. La preuve en est avec Carrefour qui a du se retirer du Japon car ils n’ont pas su s’adapter aux attentes de la population. Ou encore McDonald, qui a eu des débuts en France très difficile. Ils ont vite compris que si ils voulaient rester, ils devaient adapter leurs menus au goût des français.

Certaines frontières fixées par les hommes sont en train de tomber petit à petit grâce à Internet. Mais cela ne dispose pas pour autant de s’adapter à la culture, aux coutumes, aux religions, à l’Histoire et à la langue de la population qui nous intéresse.

De retour

Je suis revenu de mes très sympathiques vacances dans le Périgord depuis dimanche. J’ai pour l’instant rattrapé mon retard dans mes mails, mais je suis encore en train de le lire les news de mon agrégateur RSS. Bref je me retrouve collé à mon ordinateur. C’est le résultat, de ma coupure Internet pendant 3 semaines. Enfin cela m’aura permit de lire des romans, ce qui me manquait beaucoup.

J’ai dévoré en une journée Blade Runner. Il s’agissait de mon premier contact avec l’écrivain Philip K. Dick. J’ai adoré cette histoire tournant autours de l’empathie.

J’ai aussi lu Un feu sur l’abîme autre livre de science fiction. Le style narratif de Vernor Vinge est assez surprenant. Vu qu’il ne décrit que très vaguement ses idées. Il faut souvent atteindre plusieurs contacts dans le livre avec un de ses concepts (beaucoup d’idées très originales sont présentes dans ce livre) pour commencer à arriver à se la représenter. C’est déroutant, mais on s’y fait. L’histoire est constitué de nombreux rebondissements et il faut vraiment attendre les dernières pages pour se dire que le livre va se terminer tel qu’on se l’imagine.
L’univers depeint se démarque vraiment de ce qui est visible ailleurs. Vinge est quelqu’un avec beaucoup d’imagination. Si vous aimez la science fiction, c’est un livre à lire. Il ne m’a pas autant marqué que Blade Runner, mais je le trouve suffisamment original pour que l’on s’y intéresse.

Quand au dernier des romans que j’avais prévu de lire, Les hérétiques de Dune, j’en suis actuellement à la moitié. Je ne retrouve toujours pas le souffle épique qui m’avait transporté lors de la lecture de Dune mais c’est un livre agréable. Et Frank Herbert sait rendre son univers très intéressant.

J’ai aussi reçu sur mon lieu de villégiature The Elements of Typographic Style. Ce livre est formidable. J’y ai découvert beaucoup de choses sur la typographie. Et je relirais sûrement plusieurs fois certains passages afin de bien retenir certaines pratiques.
Si vous avez un bon niveau en anglais, que vous ne connaissez rien à la typographie, bien que vous aillez de la curiosité pour le sujet, ce livre est une lecture indispensable.
J’espère que je trouverais un contenu d’aussi bonne qualité dans Making and Breaking the grid, que je dois recevoir demain ou après demain.

Outre la lecture, j’ai aussi profité de mes vacances pour mieux apprendre à utiliser mon EOS 350D. J’ai beaucoup appris de mes erreurs, ce qui malheureusement veut dire que j’ai loupé pas mal de photos. Mais j’en ai aussi de réussi, et je trouve que certaines sortent vraiment du lot. Bien que je n’ai pas eu forcément grand chose à faire. Je vais les retravailler un peu avant de les mettre en ligne.

Vacances !

Un billet afin de vous prévenir que je pars en vacances pendant 3 semaines demain matin. Au fin fond du périgord, je vais retrouver une partie de ma famille, loin d’internet, des mails, et de mon agrégateurs de flux RSS. Bref je vais me « déconnecter ». Ceci sera une bonne occasion de lire de nombreux livres.

Sur ma liste se trouve :

  • Les hérétiques de Dune : l’avant dernier volet du cycle de Dune. J’ai hâte de me replonger dans la formidable histoire de la famille Atréide
  • Blade Runner : Cela fait longtemps que je dois lire ce livre. Cependant je le cherchais sous le nom les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? qui est le titre original. Mais il semblerait qu’il ai été renommé à la sortie du film.
  • Un feu sur l’abîme : Je ne connais quasiment rien de ce livre. Mais ce sujet sur cafzone.net a su susciter mon interêt.
  • The Elements Of Typographic Style : J’ai beaucoup de curiosité pour la typographie. C’est un domaine qui m’échappe et avec lequel je ne suis pas à l’aise. Et ceci avant tout par un manque de connaissance.
  • Making and breaking the Grid : Je ne connais que trop peu de choses à mon goût sur le composition.

En plus de ça. Je commence à apprendre le japonais. Je compte bien partir l’année prochaine au Japon (c’est un de mes buts depuis quelques années maintenant). Et je serais quand même plus à l’aise en connaissant ne serait ce qu’un tout petit peu la langue locale. Je compte profiter de ces vacances pour me constituer de bonne bases dans leurs deux syllabaires : l’hiragana et le katakana.

Je n’aurais sûrement pas le temps de m’occuper de tout. Mais bon, le plus important est de se charger en energie pour les différents projets dans lesquel je me suis lancé.

Tous ceux qui comme moi n’ont pas pu aller à @media 2006 seront sûrement très content d’apprendre que le premier podcast est maintenant disponible. Il s’agit de la présentation de Eric Meyer : A Decade of Style. Ça ne vaut pas bien-sûr la conférence, mais c’est très sympa de rendre ces podcasts disponibles pour tout le monde.
Surveillez le blog de @media, car chaque lundi vera l’apparition d’un nouveau podcast.