Tristan évoque quelque chose d’intéressant dans son billet Microsoft et les mesures piratages. J’aimerais approfondir ce point :

Il y a une autre façon de voir les choses : le prix est un signal. Le prix véhicule l’idée que si c’est cher, c’est que c’est vraiment bien, alors que si c’est bon marché, voire gratuit, soit c’est nul soit ça cache quelque chose.

C’est bon à rappeler, d’autant plus que cela rejoint mes quelques cours d’économie. Tristan nous parle ici rapidement de différentes choses.

Premièrement, le prix psychologique. Pour chaque produit, il y a un seuil limite. En baissant trop son prix, on fera douter sur sa qualité.
Par exemple, beaucoup de personnes pensent que la version éducation d’un logiciel est moins complète qu’une version dite professionnelle à cause de son prix faible. La majorité du temps, il n’y a absolument aucune différence, les deux logiciels sont exactement pareils. Les différences sont seulement dans la licence.
Le prix psychologique optimum d’un produit est celui qui convaincra le maximum de client de n’être ni trop cher, ni douteux.

Ensuite on retrouve que le prix à la particularité de véhiculer 2 valeurs contradictoires, le sacrifice de la dépense, mais aussi l’assurance d’une certaine qualité (pouvant dépendre de l’enseigne du vendeur, ainsi que de la marque du produit). Le prix influe alors sur la valeur perçue du produit (ce que l’on va en retirer), qui est la différence, ou le rapport entre ces deux éléments.

Il s’agit de deux points important à ne pas oublier lorsque l’on élabore un prix. Mais il en existe plein d’autres. Trouver un bon prix est loin d’être aussi simple que ça.