Mon billet comparatif entre WordPress et DotClear n’était pas assez complet, alors voici sa suite. Je complète puisque maintenant après un mois sous WordPress (et je n’ai toujours pas changé de thème!), j’appréhende bien mieux le système.


Je ne m’attarde que sur les systèmes seuls sans l’ajout du moindre plug-in, car sinon les possibilités sont quasi infinies.

Les plus de WordPress par rapport à DotClear

Pour commencer, et je l’ai déjà dit, j’adore le Dashboard. Il liste les derniers billets et les derniers commentaires (avec pour les commentaires, le lien vers le site du posteur, un lien direct vers le commentaire, et un dernier lien afin d’éditer le commentaire). Si il y a des commentaires dans la file de modération, ils s’ont aussi indiqués. On trouve aussi des petites stats, sur le nombre de billets, de commentaires, de catégories. Et les dernieres news concernant WordPress sont affichées.
Si en plus vous êtes enregistrés sur Technorati et que vous vous êtes pingués pour indiquer que vous êtes bien le propriétaire de votre blog avec leur petit script, il vous est indiqué les dernières personnes qui ont faites un lien vers vous, et qui sont inscrites chez Technorati.
Ah, et j’allais oublié, les titres des billets à l’état de brouillon sont affichés afin que vous ne les oubliez pas.
Le Dashboard est la page d’accueil lorsque l’on rentre dans la partie d’administration. Personnellement j’adore avoir toutes ces informations réunis sur la même page. Alors qu’avec DotClear on est obligé d’aller sur plusieurs pages afin de rassembler ces informations.
Comme je l’avais dit sur mon autre billet, j’espère qu’une page comme le Dashboard va être rajouté à DotClear.

Pour l’écriture des billets, il est possible de leur attribuer plusieurs catégories. (je crois que cela va bientôt arrivé chez DotClear). On peut atribuer un mot de passe au billet. Je suppose que l’on peut très bien utiliser cette fonction afin de séparer les billets publics, des billets dédiés à la famille, sur le même blog, sans se prendre la tête. Par exemple.
Petit détail que j’aime beaucoup, les URIs pour les trackbacks peuvent être rentrées sur la même page que celle d’édition du billet contrairement à DotClear.
Et puis dernier petit truc, si vous écrivez vos billets en anglais, en sélectionnant un mot et en appuyant sur le bouton « lookup », le mot sera recherché sur Answers.com afin de vous donner une définition.
(j’adore answers.com, je me demande si il existe le même service en français…)

Il est aussi possible sous WordPress d’écrire des pages annexes, avec l’interface du blog.

Vous pouvez faire des recherches dans les commentaires, mais pas seulement dans le texte, aussi sur les adresses des emails, les URIs, et les adresses IP.
Une partie de l’interface de gestion du contenu du blog est dédié aux commentaires en attente de modération (nous verrons plus tard pourquoi ils se sont retrouvé là), c’est pratique de ne pas les mélanger avec les commentaires « sains ».

Beaucoup de personnes trouverons ça inutile, mais si vous aimez bien bidouiller votre blog, vous pouvez éditez le fichier.htaccess, le fichier dédié aux hacks, les fichiers de vos thèmes, ainsi que les fichiers de vos plug-ins, directement depuis l’administration de votre blog.

Pour les liens, il est possible de gérer plusieurs catégories de blogroll, et pour chacunes vous avez accès à plein de fonctions afin de modifier l’affichage. Parmis ces options, on trouve par exemple : la règle que l’on doit utiliser pour ranger les liens (aléatoire, selon le nom, la note que vous leur avez attribué etc…). Vous pouvez les afficher avec une image associée au lien. Il est possible d’indiquer combien de lien il faut afficher. Voir même les tags HTML qui doivent être utilisés afin de formater l’ensemble.
Il est aussi possible d’importer un paquet de lien en même temps, en utilisant un fichier OPML.

WordPress propose un système de gestion des droits des utilisateurs précis. Il y a plusieurs niveaux. Un niveau 0 est un nouveau utilisateur ne pouvant rien faire (si vous voulez, vous pouvez lui donner le droit d’écrire des billets). A partir du niveau 1, il est possible pour l’utilisateur d’écrire, de modifier et de supprimer ses billets. Au niveau 2 en plus de pouvoir gérer ses billets, il aura la possibilité de gérer ceux des utilisateurs de niveau 1 et 0. Ce système marche jusqu’à l’utilisateur de niveau 5 ou + qui est lui administrateur. C’est ce que j’ai compris du système. Etant seul sur ce blog je n’ai pas vraiment chercher à me renseigner plus sur les possibilités. Mais cela vous donne une première idée.

Dans les options, en plus des réglages habituels, il vous est possible d’indiquer une adresse email spéciale qui vous servira à poster des billets, simplement par l’envoi de vos mails.
Il est possible d’indiquer les services à pinguer afin d’indiquer à la blogosphère que vous avez écrit un nouveau billet, ou que vous en avez modifié un.
C’est dans les options que vous indiquez les règles qui régissent la modération des commentaires (vous vous en souvenez, non?) par défaut, un commentaire se retrouvent dans la file d’attente de modération si il comporte plus deux adresses webs (le nombre peut être modifier). Il vous est aussi possible de rentrer des mots clef (nom, URIs, email, adresse IP, mots dans le commentaire) qui serviront à la modération. Il y a d’autres options pour les commentaires, comme par exemple : rajouter une condition obligeant la personne à avoir un commentaire déjà approuvé par un administrateur avant de voir les suivant aparaitre immédiatement. Mais je ne vais pas toutes les lister non plus… ;-)

Il est possible dans les options de modifier les règles de re-écriture des adresses de votre blog très simplement. WordPress s’occupe ensuite de modifier lui même le fichier .htaccess .

Pour terminer, j’indiquerais que lorsque vous êtes identifiés, l’affichage du blog rejoint l’interface d’administration. C’est à dire que pour tout billet ou commentaire sur la partie publique de votre blog, vous avez un lien qui vous amène vers sa page d’édition.

Les plus de DotClear par rapport à WordPress

Je commencerais en disant que son interface par défaut, est très conviviale.

L’utilisation de Javascript pour déterminer l’ordre d’affichage des catégories et des liens du blogroll rend l’opération très simple. Un petit « drag & drop » et vous validez.

Le super système d’installation pour les thèmes et les plug-ins : il suffit de récupérer le lien d’un fichier .pkg.gz , de le placer dans le champ dédié sur la page des thèmes ou des plug-ins, et enfin de cliquer sur « installer ».
Le thème/plug-in s’installe alors tout seul. Je trouve ça génial, même si j’éditais les fichiers pour la moitié des thèmes/plug-ins que j’installais sur mon blog.

Il est possible de sauvegarder sa base de donnée et de la restaurer depuis l’interface de gestion du blog, puisque le plug-in de Pep fait maintenant partie de DotClear. (alors que pour WordPress, il faut toujours installer un plug-in)

Et si vous essayiez par vous même ?

J’ai éveillé votre curiosité? Tant mieux.
Si vous voulez tester WordPress ou DotClear par vous même sans pour autant l’installer sur votre espace web, fait un tour sur OpenSourceCMS, dans la catégorie Blog.

Conclusion

Certains d’entre vous doivent se dire que WordPress par toutes ses fonctions est génial, et c’est vrai. Mais DotClear est tout aussi bien. Comme je le disais dans mon billet comparatif, tout dépend de ce que vous attendez de votre blog. WordPress et DotClear ne s’adressent pas au même public.
Et rappelez vous que DotClear est encore jeune comparé à WordPress. Et il est promis à un brillant avenir. ;-)