Je connaissais Dionysos de nom depuis un moment. Mais maintenant j’ai enfin écouté un de leurs albums : Monster in Love, leur tout dernier.

Je vais commencé par décrire le packaging. La boîte est en carton, dépliable. Les paroles sont imprimées sur du papier craft. Le tout est décoré par de nombreux dessins très sympa. Le CD contient 16 chansons (plus une dernière mais peu cachée). Vous pourrez aussi trouver dans la boîte un DVD, contenant : deux clips, l’enregistrement d’un concert (celui du 15 aout 2004 à La Route du Rock de Saint Malo), un documentaire, et quelques autres vidéos. Tout ça, pour la modique somme de 16€! Oui, vous m’avez bien lu : 16€, comme pour 1€ par chanson et le reste gratis.
Ohé, les géants de l’industrie de la musique (vous avez remarqué comme c’est déplaisant à entendre industrie de la musique?), vous voulez lutter contre le piratage? Je parle de lutter efficacement, pas avec des solutions qui payent peu comme faire des procès à l’aveugle et nous imposer des taxes sur tout ce qui est capable de stocker des données. Faites comme Dionysos. On en a marre d’acheter un album qui se résume à une pauvre boîte en plastique (dire que la plupart du temps on a droit qu’à des jewel box, même pas des super jewel box…), un CD et un booklet se trouvant en fait être une feuille ; alors qu’on est capable de faire aussi bien à la maison.

J’aurais très bien pu me contenter de la boîte. Cependant j’ai voulu aller un peu plus loin en écoutant au moins le CD. A priori j’ai fait le bon choix.
Les mélodies sont géniales, douces bien que le rock n’est jamais très loin. Les paroles sont excellentes, décalées et drôles par les jeux de mots à foison. Et puis les chanteurs savent chanter (ne rigolez pas c’est rare de nos jours…). C’est d’autant plus remarquable par la prise de son très pure. On aurait presque l’impression de les avoir à côté de nous. Aucun voir très peu d’effet sur les voix (merci, ça change!). Je me retrouve envouter par cet album. Je sens que je vais bientôt lorgner sur le reste de leur discographie.